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MegaWajooka - Line-up - Stravinsky Carantec
Stravinsky Carantec

MegaWajooka – Line-up

Neuf musiciens mettent leur talent et leur éclectisme au service d’une des musiques les plus libre de l’époque jazz-rock. Zappa, génie tous-terrains, guitar-hero, maestro de l’avant-garde, commentateur épris de liberté d’expression… … repris par la crème hexagonale du jazz. Une musique expressive et orchestrale. Un festin dada.

Aymeric Avice

Trompette, effets

Une enfance dans un environnement musical, débute la trompette à six ans, joue les standards du jazz et commence à improviser à 10 ans, rencontre décisive avec Sunny Murray et Rasul Sidick à la fin de l’adolescence, le conservatoire de Paris peu après, revendique les influences du free jazz, de la transe, du noise et de musiques ethniques ; son premier collectif musical il y a plus de quinze ans et, depuis, multiplie les expériences, brouille les genres. Bref, un musicien de jazz, solide sur ses repères et ouvert à toutes les influences possibles, ce qui lui permet de générer sa propre musique. Sans oublier un jeu unique, fruit d’un gros travail personnel, allié à une très grande qualité d’improvisation.

Matthias Mahler

Trombone

Il étudie le trombone classique et le jazz au Conservatoire de Strasbourg avant de poursuivre sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il fait ses premières expériences professionnelles en orchestre symphonique ainsi que dans des formations de Jazz et musiques du monde. En 2006 débute l’aventure de Journal Intime, avec Fréderic Gastard et Sylvain Bardiau. Ensemble ils ont produit plusieurs créations: Lips on Fire (hommage à Jimi Hendrix‐2010) avec Rodolphe Burger & Denis Charolles. Souffler c’est jouer (2011 concerts jeune public) Extension de Feux (2013) avec Marc Ducret et Vincent Peirani. Le livre de la Jungle (Banlieues Bleues 2022) Playtime (quartet avec Jérémie Piazza 2023) Il participe a des grandes formations tel le Sacre du Tympan ( Fred Pallem ) et The Ellipse ( Régis Huby ) et a accompagné Andre Minvielle, Nosfell, Kasper T. Toeplitz, Jacques Higelin, Ibrahim Maalouf…

Rémi Sciuto

Saxophones, flute, effets

En tant qu’instrumentiste : membre du Caratini Jazz Ensemble depuis 1999, membre du Sacre du Tympan de Fred Pallem depuis 1998, nombreuses collaborations avec L’Orchestre National de Jazz, Tony Allen, Manu Dibango, Michel Legrand, Louis Sclavis, Michel Portal, Marc Ducret, Bernard Lubat,.. Nombreuses collaborations avec des orchestres classiques également pour des comédies musicales au théâtre du châtelet (Orchestre de chambre de Paris, orchestre Lamoureux, orchestre Pasdeloup…) ou pour des projets Jazz/Classique (orchestre national d’île de France, Philharmonique de Radio France) En tant que compositeur : 4 disques en tant que leader, et écriture de musiques de spectacles, notamment pour des compagnies de cirque (Les Colporteurs, le Cheptel Aleikoum) En Studio : grosse activité de musicien de studio pour de nombreuses B.O. De film, et nombre de d’artistes de variété (Aznavour, Bernard Lavillier, Jane Birkin, Nougaro, Cabrel, Sanseverino, Maxime Leforestier, Garou, Florent Pagny, La Grande Sophie, Dave, et des dizaines d’autres)

Mathias Lévy

Violon, effets

Mathias Lévy est comme son instrument : il ne connaît pas les frontières. Formé à l’école classique, parti sur les chemins buissonniers du jazz manouche, ce musicien éclectique, loin de s’enfermer dans un style, multiplie les expériences, avec un talent et une détermination qui l’imposent comme une nouvelle voix du violon en France. Premier prix de violon, de musique de chambre et de solfège au Conservatoire du Raincy à 17 ans, il se perfectionne en jazz d’abord à l’IACP et ensuite au CMDL où Didier Lockwood, l’éveille à certains aspects techniques propres au violon jazz et l’incite à ne pas se rester prisonnier de la culture du violon soliste. C’est pour Mathias Lévy une ouverture magistrale et déterminante vers de nouveaux horizons, qui se traduisent par l’enregistrement d’un premier album autoproduit, jamais édité, avec l’accordéoniste Vincent Peirani et Samuel Strouk, «Âme et ouïe » (2007). En 2011, il reçoit le Grand Prix Stéphane-Grappelli au festival de Calais qui vient marquer la fin de son assimilation du langage du jazz. Deux ans plus tard, il enregistre le disque « Playtime » (JMS) qui est l’occasion pour lui d’inviter l’organiste Emmanuel Bex. Unanimement salué par la critique, son disque suivant sera un hommage contemporain et sans nostalgie à Stéphane Grappelli, « Revisting Grappelli », enregistré sur le violon même du musicien conservé au musée de la Musique à la Philharmonie de Paris qui lui a permis d’être reconnu par ses pairs et un large public. Tout en continuant à côtoyer la crème du jazz manouche, comme Biréli Lagrène ou Stochelo Rosenberg, Mathias Lévy n’a de cesse de promener son violon d’un univers à l’autre et fait preuve d’une liberté d’inspiration et d’une virtuosité éclairée qui impressionnent. « Bartok Impressions » paru en 2018 (BMC), montre combien son violon peut prendre de visages, tant par son expressivité que par la variété des modes de jeu, et s’émanciper des canons de l’improvisation jazz. « Unis Vers », sorti en aout 2019, ne porte pas à l’évidence, son titre au hasard. Mathias Lévy donne désormais à entendre sa propre musique, un répertoire de compositions personnelles où il développe une esthétique acoustique, mêlant influence classique, musique du monde et un jazz de chambre solaire et poétique. Avec « Les démons familiers » (Peewee!, 2022), son dernier opus, Mathias Lévy a élargi son spectre pour une œuvre orchestrale de grande envergure. Il y a convoqué l’énergie du jazz, avec un quartet violon – piano -contrebasse – batterie, mais aussi avec les possibilités sonores d’un quatuor classique, poursuivant son désir de créer des ponts et de casser les codes avec des sonorités nouvelles. Polyrythmies, modes mélodiques balkaniques ou orientaux, écritures savantes et espaces de libertés contribuent à l’invention d’un folklore imaginaire contemporain.

Lucie Delmas

Marimba, Vibraphone, toms-toms, gongs, accessoires

Artiste pluridisciplinaire, Lucie Delmas est titulaire d’un Diplôme d’Etat de danse contemporaine (RIDC Paris) et d’un Master de percussions (CNSMD Lyon), lui ouvrant les portes de diverses formations chorégraphiques et musicales. De la musique ancienne (H.C. Caget, P. Hamon) à la création contemporaine (F. Krawczyk, O. Mellano, Ensemble C Barré), en passant par les claquettes (E. Scialo, F. Martin), les musiques actuelles (C. Diterzi, M. Malan) et les percussions corporelles (L. Petronio, R. Leclerc), Lucie s’investit aussi pour le théâtre (J. Boillot, S. Nordey). Elle est aujourd’hui interprète dans de nombreux ensembles (Percussions Claviers de Lyon, Mécanique Vivante, Soléo, Méga Super 4×4), et créée en 2023 son tout nouveau spectacle jeune public Maïti Chamboultou (avec N. Lainville Richardson et F. Baliteau)

Jonathan Pontier

Piano Fender, Synthétiseur ARP Odyssey, guitare rythmique, arrangements et direction artistique

Jonathan Pontier est un compositeur français né en 1977 en Seine St Denis, formé au Conservatoire de Paris, où il obtient un prix de composition et nouvelles technologies. Compositeur, poly-instrumentiste, spécialiste en informatique, ce « fabricant de musiques au pluriel », comme il se définit lui-même, ne cesse d’écrire des projets transversaux, en dehors de tout académisme musical. Ardent défenseur du décloisonnement artistique, il conjugue, dans un savant mélange des genres, influences populaires (jazz, rock, rap, électro, musiques du monde) et musique contemporaine. Il compose pour tout type d’effectif, de l’instrument seul (Plan Marshall II pour l’an 2000, 1999) à divers ensembles (Artefaxxxx, 2005 ; (De)fragmentations on Bob Dylan, 2007) sans oublier les voix (L’écorce et le noyau, fresque radiophonique, 2006 ; Domestic scènes, 2010). Ses musiques sont destinées au concert, au spectacle (Dansekinou, 2014), au film (Les cendres du paradis, 1998), au ciné-concert (Au Bonheur des Dames) ou encore aux installations sonores (Les mondes de Roré, 2013). Sa musique a été jouée dans de nombreux festivals, radios et télévisions en France et dans le monde. Doué d’un relationnel chaleureux, Jonathan Pontier est capable de composer avec toutes sortes contraintes et de variabilités, ce qui en fait un atout dans le cadre de cette commande. Il aime à travailler autant d’un point de vue formel comme dans une perspective narrative et participative. Pontier a appris à apprécier son rôle à la lumière d’œuvres collectives (« chaque humain est poète, musicien, susceptible de ses propres miracles. Il se trouve que l’on a désigné l’artiste pour les faire émerger »). Loin d’appliquer des recettes, Jonathan pontier reste à l’écoute des musiciens, comme des amateurs et possède une grande ouverture musicale, se plaisant à qualifier son travail comme une fabrique de « ponts musicaux », jouant ainsi avec son patronyme. Avec Symphonie-Ville, créé en avril 2013 à la Maison de la musique à Nanterre, il compose une pièce pour zurna, duduk, objets, ensembles de balafons, djembés, duns-duns, steel-drums, échantillonneurs, pianos et percussions. DesOrdes est une cantate pour grand chœur récitant et leurs smartphones, groupe d’improvisateurs, orchestre à géométrie variable et quatuor à cordes.

Dani Bouillard

Guitares électriques

Tout d’abord chanteur et guitariste, compositeur, développant sa propre voix avec deux albums. Il a collaboré notamment avec Gérard Blanchard, Sanseverino, The Dø, Loïc Lantoine, Marc Ducret, Dominique Pifarely, Denis Colin, Les Sea-Girls, Zed Van Traumat.

Denis Rézard

Basse électrique

En 1987, il entre au C.I.M., l’école parisienne de jazz, dans la classe de batterie de Guy Hayat, et approfondit l’harmonie avec Philippe Baudoin. Dès lors, il se penche sur l’enregistrement de la musique par ordinateur, sans perdre pour autant l’intérêt pour les instruments acoustiques, en produisant une multitude de pièces dans le domaine de l’édition pour la jeunesse : Editions Nathan, Bayard presse, éditions Play-Bac, Planet Nemo ou Dada Media. Les formations dans lesquelles il intervient à la batterie, la guitare, la basse électrique ou la contrebasse dessinent un parcours autodidacte original et hétéroclite. De cordes en baguettes, il contribue ainsi, entre autres, à l’album « Both ways open jaws » de The Do, à « Madame la République » de Ridan, « Ame et ouïe » de Mathias Levy, collabore avec le pianiste Jean-Pierre Como aux côtés de Stéphane Huchard et Ousmane Danedjo, ainsi qu’aux spectacles de la troupe Les Négropolitains de Ferdinand Batsimba. Il se dirige vers le théâtre par l’écriture de la musique des créations de la compagnie « La fontaine aux images » à Clichy-sous-Bois. Les compositions sont interprétées sur scène en s’incluant dans le spectacle, seul ou en groupe : « Le cœur du monde », « L’ile des esclaves », « Le dernier jour d’un condamné », « Hauts les cœurs », « Quand j’étais vieux », « Ouroboros », »Métamorphose » et « Résurgences », ou bien sous forme d’une bande son : « Britannicus », »Chair et âme » ou « Mytho ! »… Denis Rézard y chemine aussi en tant que comédien et c’est cette facette qui lui permettra d’intégrer la troupe théâtro-burlesque Scoliose en 2015. Il accompagne aussi plusieurs spectacles de théâtre participatif et citoyens, « Republica », « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? », « Ont-ils tué Jaurès ? », « Esclaves de tous les pays », « Coloniscopie », « Petites évasions » et « Science infuse » en dirigeant une chorale avec le metteur en scène André Valverde. Le fait de jouer plusieurs instruments, de chanter et d’enregistrer le dirige naturellement vers l’arrangement et la réalisation d’albums. Son intérêt pour l’œuvre de Frank Zappa donne naissance au Fromage à Zappa du groupe Wazoo, aux côtés de Jonathan Pontier, et plus récemment à la forme ciné-concert A la bonne fran(k)ette.

Jérémie Pontier

Batterie

Né le 20 Février 1982 dans une famille où la musique est particulièrement présente, l’accès permanent à de nombreux instruments développe son instinct « touche à tout ». C’est dabord la batterie mais aussi par la suite le piano et l’accordéon – qui deviennent ses instruments de prédilection. Ses premières influences sont Mitch Mitchell, Steve Gadd puis les batteurs de Jazz, comme Art Blakey et Elvin Jones. Oscar Peterson, Count Basie ou encore Nat King Cole sont quant à eux ses premiers modèles pianistiques. À 15 ans, il entre dans ses premières formations professionnelles, avec lesquelles il se produit dans les clubs parisiens. Il joue dans différentes formations de Rock, Hip Hop, Chanson Française et Jazz qui lui donnent le goût pour une grande variété de styles musicaux. A partir de 2005 sa carrière se tourne de plus en plus vers la musique Pop-Rock, en accompagnant des groupes comme «Toumast » (Village Vert / Real World), puis le duo Thedo qu’il suit sur scène et en studio (disque d’or pour « A Mouthful » en 2008) En 2009, en tant que pianiste, Jérémie collabore avec le batteur André Ceccarelli, au sein de la formation de l’harmoniciste Michel Herblin. En parallèle, il travaille pour le théâtre : 2011-2013« Mère Courage »création au CDN de Thionville, mise en scène Jean Boillot et musique composée par son frère, Jonathan Pontier. En 2012-2013 il collabore avec Sanseverino qui compose la musique « d’Isabelle et la Bête » (création MC2 Grenoble, mise en scène Véronique Bellegarde) Jérémie enregistrera dailleurs avec lui deux titres de l’album « Le Petit Bal Perdu ». Puis en 2014 il joue dans « Un Chapeau de Paille d’Italie » à la Comédie Française où il rencontre son frère musical Hervé Pouliquen. Depuis Jérémie à travaillé avec d’autres artistes comme Caroline Loeb, Éléphant, Mathias Levy, Sam Strouk, Emmanuel Bex, les Fouteurs de Joie, Yves Jamais, Art Mengo, Sébastien Giniaux, les Sea Girls, les Escrocs… Actuellement, Jérémie Pontier accompagne la chanteuse Clarika et est comédien/musicien/chanteur dans « Quand les poules auront des dents », spectacle de Jeanne Plante.